Femme souriante prenant un petit déjeuner cosy près d'une fenêtre

Dimanche : comment éviter la déprime du week-end en français

Un chiffre brut, froid, sans fard : près d’un Français sur deux voit son anxiété grimper à l’approche du dimanche soir, d’après OpinionWay en 2023. Actifs, étudiants, retraités… la déferlante ne fait pas de tri. Les spécialistes pointent un cycle émotionnel qui s’impose, insidieux, souvent plus fort que la simple volonté. Les solutions, pourtant, existent. Certaines sont si évidentes qu’on les néglige, d’autres bousculent nos réflexes. Mais toutes s’appuient sur des leviers observables et parfois spectaculaires sur le moral et la santé mentale.

Pourquoi le dimanche soir donne-t-il le cafard ?

Impossible d’ignorer ce sentiment partagé : le blues du dimanche soir n’épargne quasiment personne. Les chercheurs l’appellent désormais anxiété d’anticipation, un malaise qui s’invite alors que le week-end s’éteint. Plus de la moitié des Français en parlent, et ce n’est pas qu’une question d’emploi du temps ou d’âge. Le dimanche, la perspective du travail ou de l’école, l’accumulation des tâches non réglées, la pression qui se réinstalle, tout cela vient peser sur la tête. Ce moment de bascule concerne autant les enfants que les retraités.

Mais il ne s’agit pas que d’une affaire privée. La pression de performance, la peur de ne pas être à la hauteur, l’ambiance parfois délétère au bureau ou l’hyperconnexion démultiplient ce phénomène. L’épisode Covid-19 a renforcé la tendance : l’équilibre entre vie professionnelle et personnelle vacille, la frontière s’efface, et la santé mentale encaisse le choc.

Voici comment cette anxiété s’exprime selon les profils :

  • Adultes actifs et étudiants anticipent la masse des tâches, les e-mails non lus, la course qui s’annonce dès le lundi matin.
  • Retraités et adolescents ressentent plutôt de la mélancolie ou une nostalgie diffuse, signe que ce malaise déborde largement le cadre du travail.

Qu’on parle de fatigue, de tristesse, d’agacement ou même de symptômes physiques, le scénario se répète : le dimanche soir, la parenthèse de liberté se referme, laissant place à l’obligation et à la tension.

Ce qui se passe dans la tête et le corps quand le week-end s’achève

Ce blues du dimanche soir, ce n’est pas qu’une sensation passagère. Quand la fin du week-end approche, l’anxiété s’infiltre, parfois jusqu’à se manifester dans le corps. Le cerveau ressasse : les corvées laissées en suspens, la boîte mail débordante, les notifications oubliées. Ce flux de pensées s’accompagne souvent de symptômes psychologiques : tristesse, colère, appréhension du lendemain.

Mais le corps, lui aussi, envoie des signaux clairs. De nombreux Français rapportent des manifestations physiques dès le dimanche soir : maux de tête, épuisement, palpitations, nausées, troubles du sommeil. L’insomnie s’invite, réduisant la nuit du dimanche au lundi à une succession de réveils ou à une courte parenthèse peu réparatrice. La santé mentale vacille, et le moindre déséquilibre entre vie perso et vie pro laisse des traces durables.

Différents symptômes se manifestent généralement en même temps :

  • Des signaux physiques comme les palpitations, migraines ou nausées apparaissent fréquemment.
  • La fatigue chronique ou l’insomnie renforcent l’anxiété, créant un engrenage difficile à briser.
  • Certains s’enfoncent dans un trouble anxieux ou une dépression si rien ne change.

Surperformance, pression du lundi matin, multiplication des obligations annexes… tout contribue à amplifier cet état. Évoquer le lundi, c’est appuyer sur un interrupteur qui rallume l’inquiétude à la moindre alerte, à chaque mail reporté ou notification ignorée.

Peut-on vraiment échapper à la déprime du dimanche ?

Ce malaise du dimanche soir, plus de la moitié des Français le vivent, peu importe leur âge. La pandémie l’a accentué, tout comme la surcharge de travail et l’invasion du numérique dans la sphère privée. Et ce n’est pas qu’une spécificité française : le Royaume-Uni ou les États-Unis connaissent le même désarroi dominical.

Mais sortir de cette spirale est possible. Les spécialistes, du psychiatre Florian Ferreri à l’essayiste Gilles Vervisch, sont formels : il n’existe pas de solution miracle, mais chacun peut trouver sa formule. Réinventer sa fin de week-end, c’est souvent repenser ses habitudes. Certains s’apaisent en prévoyant leur semaine, d’autres misent sur le droit à la déconnexion. Le dialogue avec le manager, les ressources humaines ou un psychologue peut aussi faire la différence.

Quelques pistes concrètes à explorer :

  • Apprenez à prioriser et organiser vos tâches pour limiter la pression mentale.
  • Échangez clairement avec votre manager sur les attentes du lundi, pour éviter les malentendus.
  • Misez sur des rituels qui marquent la transition entre week-end et semaine, pour retrouver du sens.

Les politiques collectives, prévention du burnout, respect du droit à la déconnexion, montrent que l’engagement ne doit pas être uniquement individuel. Mais au final, la solution se dessine souvent dans la façon d’aborder le dimanche, de redéfinir la frontière entre exigence professionnelle et équilibre personnel.

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Des astuces concrètes pour transformer la fin du week-end en moment positif

Le dimanche soir n’a pas à rimer avec anxiété ni fatalisme. Selon de nombreux spécialistes, donner du poids à des rituels bien choisis peut tout changer. S’approprier ce moment, c’est installer de nouveaux repères qui empêchent le blues de s’installer. Les études récentes le confirment : plus de la moitié des Français y gagneraient à instaurer ce type d’habitudes.

Voici des leviers testés et validés pour adoucir la transition :

  • Répartissez vos tâches à l’aide de la matrice d’Eisenhower : concentrez-vous sur l’essentiel, mettez de côté l’urgence factice. Cette méthode allège l’esprit.
  • Mettez en place une routine apaisante dès 18h, loin des écrans et des alertes numériques. La déconnexion, garantie par la loi, offre une vraie pause à votre mental.
  • Offrez-vous un moment agréable : préparez une playlist musicale qui vous fait du bien, favorise la détente et prépare une bonne nuit. La musique agit comme un véritable booster de moral.
  • Pensez à planifier quelques moments agréables pour le prochain week-end : cela installe une perspective positive, même modeste, qui redonne du souffle à la semaine.

La méditation ou la respiration profonde, régulièrement recommandées, abaissent la tension. Un livre, un bain chaud, du sport, des échanges avec les proches : ces gestes participent à un bien-être plus solide. Parler avec son manager, réclamer une communication respectueuse, permet aussi de désamorcer l’angoisse du retour au travail. À chacun de façonner sa propre transition, pour que le dimanche soir ne soit plus un couperet mais un tremplin.

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