Le parking qui devait être construit sous le parc Longchamp n’a pas fini de mettre les marseillais en colère. En effet, un des rares poumons verts de la ville pourrait être largement dégradé avec un large projet abattage. Un projet auquel s’opposent les riverains, car cela menace le poumon vert du quartier. Rassemblés autour du collectif « Laisse Béton » et « SOS Longchamp », les citoyens entendant faire reculer les autorités.
Un projet voté en 2006
Le projet de construction du parking sous-terrain de Longchamps a été voté depuis 2006 et prévoyait d’accueillir plus de 500 voitures. Le parking devait comprendre 4 étages en sous-terrain et ceci devait nécessite l’abattage de plus de 20 arbres pour les besoins du chantier. Le principal souci, c’est que ceci pourrait entraîner la mort d’autres arbres avec les 50.000 m3 de terre qui devaient être enlevés, car ceci va provoquer un stress hydrique insupportable pour les arbres situés aux alentours. Il faut dire que le collectif de défense du parc de Longchamp s’est constitué depuis 2008 et tente de faire annuler la construction de ce parking. À ce jour, tous les recours juridiques ont été épuisés et même la mention de la destruction d’arbres centenaires n’a pas pu convaincre les autorités.
A voir aussi : Pourquoi choisir un dallage de piscine en marbre ?
Le projet verra le jour
Bruno Gilles, le maire des 4e et 5e arrondissements de Marseille affirme avoir suivi le projet dès les premiers instants. Selon lui, ce parking verra le jour et que les habitants du quartier sont en contradiction avec eux-mêmes. En effet, il indique qu’une pétition favorable de 3200 personnes lui a été remise depuis 10 ans. Bruno Gilles affirme aussi que d’autres candidats, dont Jean-Neol Guérini et Marie-Arlette Carlotti, avaient fait campagne contre ce parking sans aucun résultat. Du coup, ce sont les habitants qui sont en contradiction avec eux-mêmes, car ayant tacitement donné leur accord quant à la construction de ce parking. Nous avons alors un sujet qui divise profondément et certains parlent de l’établissement de Zone à Défendre (ZAD) pour l’entretien d’espace vert à Marseille.
A lire également : Les précautions à prendre sur les chantiers en été