Lors d’un décès d’une personne, ses proches effectuent une organisation d’obsèques. Si le défunt n’a pas donné des indications précises sur le déroulement ou le mode d’enterrement, la famille a le choix entre l’inhumation et la crémation. Beaucoup effectuent cette pratique à la mort d’un être cher. Découvrez, avec ces quelques informations, le fonctionnement de cette technique.
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Généralités sur la crémation
La crémation est un procédé par lequel la famille brûle et réduit en cendres le corps d’une personne décédée. La réalisation de cette technique a lieu dans un crématorium. Pour cela, on utilise généralement un four à crémation chauffé d’une puissance de plus très élevée. La durée du processus tourne autour d’une heure et demie. Tout au long de la crémation, La famille du défunt se réunit dans une salle d’attente. A la fin du procédé, on conserve les cendres du défunt dans une urne sur laquelle figurent le nom et le prénom de l’individu. Ce contenant est ensuite transmis à la famille du défunt.
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Que fait-on des cendres ?
Après le processus de crémation, la famille reçoit donc en mains propres les cendres du défunt. La suite de l’événement revient alors à la décision des proches du défunt. Certains choisissent d’inhumer l’urne dans le caveau familial. D’autres optent, pourtant, pour le dépôt des cendres dans un columbarium. Ce dernier est un monument funéraire implanté dans un cimetière. A l’intérieur de ce lieu, on trouve des niches destinées à conserver les urnes. Par ailleurs, il est aussi possible d’éparpiller les cendres dans la nature, en particulier dans la mer ou dans la forêt. Des Jardins du Souvenir des cimetières sont aussi aménagés pour permettre aux proches du défunt de réaliser cette pratique.
La loi en vigueur sur la crémation
Tout comme l’inhumation, la réalisation de la crémation doit se dérouler au plus tard dans les 6 jours qui suivent le décès. Pour ce faire, la famille doit détenir un permis de crémation délivré par la mairie concernée. En outre, un certificat médical doit être présenté pour certifier que le corps n’est pas sujet d’enquête médicale et légale. Il est aussi à noter que la dispersion des cendres dans des lieux publics à l’instar des routes ou des fleuves est interdite. De plus, avant de répandre les cendres dans la nature, la famille doit obtenir une autorisation de la commune où est né le défunt.
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