Le gouvernement a récemment présenté sa feuille de route en faveur de l’économie circulaire. Cependant, les mesures qui sont envisagées ne vont pas vraiment plaire aux entreprises du BTP. En effet, avec le renforcement du tri, le réemploi et la réutilisation des 247 millions de tonnes de déchets que produit le secteur chaque an, il y a du travail à faire.
Plan de l'article
1. La révision de la gestion des déchets du bâtiment
Avec ces nouvelles mesures, le gouvernement entend d’abord rendre la collecte des déchets du bâtiment encore plus efficace. Ce qui va permettre de lutter contre la mise en décharge sur nos territoires et surtout faciliter le bon tri des matériaux de construction. Pour cela, il faut la création d’une filière de responsabilité élargie du producteur. Il s’agit d’une mesure qui inquiète un peu plus les acteurs.
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2. La révision du diagnostic « déchet avant démolition »
D’ici la fin de l’année 2019, le gouvernement entend réviser en profondeur le diagnostic « déchet avant démolition ». Le but est assez simple : passer à une logique de diagnostic/inventaire pour le réemploi et la valorisation des ressources et déchets en chantier. Après cette révision, la nouveauté va sans doute être l’extension du périmètre aux travaux de rénovation.
3. L’amélioration de la communication
Aujourd’hui, le ministère de la transition écologique et solidaire vante largement l’élaboration de guides techniques qui vont permettre la reconnaissance des performances des matériaux qui sont utilisés.
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Ceci va toutefois se faire avec les acteurs du secteur du BTP tels que les maîtres d’ouvrage, les contrôleurs techniques, les assureurs, etc.
De manière globale, l’État souhaiterait améliorer la communication dans le secteur afin qu’il n’existe plus d’ambiguïtés avec aucune entreprise de btp.
4. Le développement de la commande publique
L’État souhaite que la commande publique soit véritablement exemplaire. Dès lors, il faudra penser à intégrer pleinement l’économie circulaire à la stratégie des acheteurs publics. Pour cela, il faudra employer plusieurs moyens, dont l’abaissement du seuil de promotion des achats écologiques et la charte d’achat public responsable.
5. Une meilleure promotion du numérique
Au programme, nous avons également la volonté de développer des méthodes et des instruments innovants, notamment la mise en place de plateformes numériques qui vont servir au sourçage. Il y aura aussi des outils qui vont permettre de repérer les clauses et les critères exemplaires. On a aussi la promotion de l’acceptation des variantes environnementales au niveau des offres.