L’intrusion de 3 base-jumpers sur le gigantesque chantier du TGI de Paris, les mesures de sécurité qui ont été prises jusque-là semblent largement perfectibles. En ce sens, une enquête a été ouverte depuis le mois de novembre 2016 afin de déterminer les failles éventuelles et les mesures à prendre pour améliorer la sécurité du site. Aujourd’hui, on est en face du plus grand chantier de la capitale française et l’achèvement des travaux est prévu d’ici la fin de l’année 2017.
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Une sécurisation perfectible sur le site
On se rappelle tous que le chantier avait du mal à démarrer pour cause de sécurisation du site. Quelques mois après le démarrage des travaux, force est de constater que la sécurisation du site est loin d’être finie. La raison : dans la nuit du 27 au 28 octobre, bases-jumpers sont parvenus à entrer dans le chantier situé dans 17e arrondissement de Paris. Ils ont par la suite pu grimper en haut du bâtiment qui culmine à 160 mètres. Une fois leur saut effectué, les 3 parachutistes ont pu être arrêtés après avoir été vus par les caméras de surveillance.
La nuit suivante, un père de famille divorcé est parvenu à s’introduire à proximité du chantier pour rester pendant 14 h en haut d’une grue. Ce qui relance les discussions sur la sécurisation du site de ce chantier hors norme.
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Quid de la surveillance
Avec ces différents évènements, il est aujourd’hui difficile de savoir qui pourrait se charger de la surveillance et du gardiennage des lieux. Pour cela, il est important de remonter à l’origine du projet. En effet, la construction de la tour du Tribunal de Grande Instance de Paris est sans doute le fruit de la signature d’un partenariat public-privé entre l’Établissement public du palais de justice de Paris pour le compte du ministère de la Justice. Il faut dire que le ministre ne sera responsable qu’à la livraison des travaux. Pour le moment, c’est une société de gardiennage paris qui se charge de la surveillance du chantier et il existe un poste de garde à l’entrée.
Une enquête est ouverte
Du côté de Bouygues, l’entreprise en charge de la construction du bâtiment, lorsqu’on évoque une entreprise s’occupant du gardiennage, elle indique qu’elle n’est pas en mesure de répondre à ces questions. Dans sa dernière communication, elle précise que les responsables du chantier ne souhaitent faire aucun commentaire sur cette affaire. Une enquête est par ailleurs ouverte en vue de situer les responsabilités.