Depuis le 1er janvier 2016, les conditions d’accès au prêt à taux zéro (PTZ) ont été révisées de façon à permettre à un plus grand nombre d’acquéreurs d’en bénéficier lors de l’achat de leur résidence principale. Le PTZ s’adresse aux primo-accédants ou à toute personne n’ayant pas été propriétaire de son logement depuis au moins 2 ans.
Accordé en fonction des ressources de l’acquéreur, ce prêt permet de payer une partie d’une acquisition sans avoir à reverser d’intérêts à la banque, et doit être complété par un ou plusieurs autres prêts. Auparavant plafonné à 26 %, le montant du PTZ peut désormais atteindre 40 % du coût total de l’opération.
A lire aussi : Comment préparer son entretien d’embauche ?
Comment est calculé le PZT ?
Son calcul dépend : de la zone dans laquelle se situe le logement, de la composition du foyer ainsi que des revenus du ménage et du prix du bien, qui sont plafonnés dans chaque zone. Par exemple, si un couple avec deux enfants et un revenu fiscal de référence inférieur à 74 000 euros, achète un logement à Lyon, c’est-à-dire en zone 1 où le prix de l’immobilier est élevé, au prix de 350 000 euros, le montant du PTZ sera calculé sur le coût maximal d’acquisition fixé à 300 000 euros pour cette zone, bien que leur logement leur ait coûté plus cher. Le PTZ permettra donc au couple de financer 40 % de 300 000 euros, soit 120 000 euros.
Avec le PTZ 2016, le montant maximal d’acquisition et les plafonds des revenus ont été revus à la hausse. De plus, le remboursement d’un PTZ est différé de 5 à 15 ans. Les acheteurs remboursent ainsi une grande partie de leurs prêts bancaires pendant ce différé, puis leur PTZ, ce qui leur permet d’étaler leur emprunt et de réduire leurs mensualités. Sur demande de l’emprunteur, la période différée peut être réduite à 4 ans au maximum. Pour les ménages les plus modestes, la durée du PTZ peut atteindre 25 ans.
Lire également : Comment gérer le stress au travail
Acheter un bien immobilier dans l’ancien
Par ailleurs, il est maintenant possible de bénéficier de ce type de prêt immobilier pour un achat dans l’ancien, quelle que soit la localisation du logement, à condition d’effectuer des travaux. Il faut alors que le montant des travaux, associé aux divers frais et taxes, représente au minimum 25 % du coût total de l’opération. Le PTZ 2016 présente des modalités très avantageuses et a pour objectif d’aider les ménages, notamment les jeunes actifs, à accéder à la propriété, que ce soit dans le neuf ou dans l’ancien, et ce partout en France.
